Cameroun : la production cotonnière atteint 310 000 tonnes entre 2018-2019

La production cotonnière du Cameroun est en hausse de 156 000 tonnes (+22%) au terme de la campagne actuelle, qui expire le 22 mai prochain. Une performance due à l’augmentation du rendement.

Au terme de la campagne 2018-2019 qui s’achève ce 22 Mai, le Cameroun a produit 310 000 tonnes de cotons-graines. D’après la SODECOTON (Société de développement du coton), le pays enregistre une progression nette de 156 019 tonnes (+22%) par rapport à la précédente saison. Ce chiffre se situe au-delà de la prévision de 280 000 tonnes du plan de redressement (PDR) de l’entreprise.

Cette performance est attribuable à l’augmentation du rendement situant à 1 520 kg/ha, alors que la Sodecoton tablait initialement sur 1 220 kg/ha. À cet effet, 46,4 milliards de revenus bruts ont été distribués aux producteurs, en raison de 293 100 francs CFA (environ 447 euros) en moyenne pour chacun.

Disposant de neuf usines d’égrenage d’une capacité annuelle de 140 000 tonnes, l’entreprise publique a pu traiter 256 057 tonnes (+11,8%) durant la campagne cotonnière. Par contre, ses deux huileries, capables de triturer 120 000 tonnes de graines par an, ont enregistré une contre-performance en ne traitant que 39 651 tonnes, contre 110 138 tonnes au cours de la saison précédente.

Prévisions de 400 000 tonnes en 2022

Face à cette forte croissance, le Cameroun ambitionne de produire 400 000 tonnes de cotons-graines à l’horizon 2022 et 600 000 tonnes quatre ans plus tard. « Le premier objectif est réalisable si les investissements nécessaires pour la mise à niveau sont effectués et les producteurs sont enthousiastes », selon  Mohamadou Bayero Bounou, directeur général de la Sodecoton, le 8 mai dernier, lors du troisième forum d’experts sur la filière organisé par la Banque européenne d’investissement (BEI). Il souligne néanmoins que « le second est difficile, car il suppose un compromis sur les ressources, notamment l’espace. Il affirme donc qu’il faudrait, pour cela, emmener les éleveurs à changer de mentalité pour qu’il y ait une augmentation des surfaces cultivées ».

Rédigé par : Laurine Azebaze

Rédacteur de contenu web

Consultante en Communication digitale chez Themis-IT

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